Soit une famille états-unienne avec un enfant académiquement consciencieux, qui désire profiter du taux de change favorable pour faire des économies sur un baccalauréat. Dans un tel cas de figure, un peu comme cet étudiant du Tennessee qui voulait soi-disant transférer à l’un ou l’autre d’entre Laval, Polytechnique (Montréal) ou McGill pour du génie chimique afin d’apprendre le français (mais j’aurais tendance à croire qu’il trouvait inadéquat sa formation à la maison en sus de toute considération linguistique), il y a trois choses à retenir:
- Les universités québécoises ne tiennent pas compte des activités parascolaires
- Le réseau francophone publie ses seuils d’admission sous la forme de cotes R (et ne tient pas compte du SAT ou de l’ACT non plus)
- Les étudiants auront souvent à faire un choix de programme pour l’année préparatoire (ainsi il faut choisir une catégorie disciplinaire, un peu comme ce serait le cas à Minnesota par exemple)
Le réseau anglophone est plus clair en termes de ce que cela exige de la part des étudiants états-uniens. Par contre, même si la barrière de la langue existe dans le réseau francophone, ils en auraient tout de même pour leur argent en français. Comme mentionné dans un billet précédent, 25 représente une moyenne de première session dans une cohorte de cégep québécois. Pour Bishop’s, même avec le 50%+1 qui leur cause des ennuis tels qu’ils doivent admettre tout le monde ayant un DEC en main et 23 de cote R, un 3.0 est recommandé de la part de leurs voisins du Sud.
Si on prend pour acquis qu’une cote R de 23 est la même chose qu’un 3.0 non-pondéré dans une école secondaire états-unienne typique (dans le dernier cas, une année préparatoire s’impose) il s’ensuivrait donc qu’un incrément d’un point de cote R est plus ou moins équivalent à 0.1 de plus, auquel cas 33 serait pratiquement un signe de perfection aux yeux des universités états-uniennes.
À titre indicatif, un 12/20 sur le baccalauréat français est pratiquement équivalent à une cote R de 23.
Let there be an American family with an academically conscious child, who desires to take advantage of the exchange rate to make savings on an undergraduate degree. In such a case, like this engineering student from Tennessee that reportedly wanted to transfer to one of the following: Laval, Polytechnique (Montréal) or McGill for chemical engineering to learn French (but I would tend to believe that he found inadequate his education at home on top of any linguistic consideration) there are three things to remember:
- Quebec universities do not take extracurriculars into account
- French-language universities publish admission standards as R-scores (and does not take into account the SAT or ACT either)
- Students will often have to choose a program for freshman year (in which case one has to choose an academic grouping, as is the case at Minnesota for instance)
The Anglophone network is clearer in terms of what is demanded from American students. However, even though the language barrier exists in the Francophone network, they would still get their money’s worth in French. As mentioned in a previous post, 25 represents a first-semester average in a CEGEP class. For Bishop’s, even with the 50%+1 that causes them trouble such that they must admit everyone with a DEC in hand and a 23 R-score, a 3.0 is recommended from American students’ part.
If we take for granted that a R-score of 23 is the same as an unweighted 3.0 GPA in a typical American high school (in the latter case, a preparatory year is necessary) it would therefore ensue that an increment of 1 R-score point is more or less equivalent to a 0.1 GPA increment, in which case a 33 R-score is practically a sign of perfection in the US.
For informative purposes, a 12/20 on the French baccalaureate is also equivalent to a 23 R-score in practice.